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FRIENDS IN LOVE AND WAR-L’ÉLOGE DES MEILLEUR·ES ENNEMI·ES
MAC Lyon (FR) & IKON GALLERY Birmingham (UK)
2 OCTOBER 2024 – 23 FEBRUARY 2025 Ikon and macLYON
Curators Marilou Laneuville, Head of Exhibitions and Publications, macLYON Melanie Pocock, Artistic Director (Exhibitions), Ikon
Curated collaboratively, the exhibition interrogates friendship as a fundamental human relationship that is essential to individual well-being and society. Taking place in the partner cities of Birmingham and Lyon, Friends in Love and War – L’Éloge des meilleur·es ennemi·es also reflects on diplomatic friendships and how regional capitals and cultural organisations can create new ways of living and working together in a post-Brexit climate. The exhibition spans painting, drawing, photography, printmaking, textile, film, sculpture and installation, combining existing and new works by international and Birmingham-based artists to form a rich depiction of our complex personal and political friendships. This exhibition is supported by the British Council and is represented as part of UK/France Spotlight on culture 2024 Together We Imagine, with additional support fro Fluxus Art Projects and Birmingham City University.
present works by over twenty artists from the British Council Collection and macLYON that explore the meaning and role of friendship in contemporary life. Artists Kenneth Armitage, Sonia Boyce, Tereza Bušková, Pogus Caesar, Patrick Caulfield, Jimmie Durham, Tracey Emin, Marie-Anita Gaube, Lola Gonzàlez, Emma Hart, Lubaina Himid, Géraldine Kosiak, Delaine Le Bas, Markéta Luskacová, Rachel Maclean, Goshka Macuga, Madame Yevonde, Gordon Matta-Clark, Hetain Patel, Paula Rego, Luke Routledge, Niek van de Steeg, Francis Upritchard, Fabien Verschaere, Gillian Wearing, Bedwyr Williams, Rose Wylie and Lynette Yiadom-Boakye
VARIA – CAC Meymac (France) – Exposition du 10 juillet au 9 octobre 2022
Les débats un temps houleux sur la légitimation du médium photographique dans le champ de l’art, puis ceux sur la pertinence des créations vidéo appartiennent à un monde disparu, que le numérique, la 3D et leurs avatars créatifs repoussent à des années lumières.
L’explosion des technologies numériques élargit la palette des moyens offerts aux artistes et induit des ruptures tant au niveau du support remis en cause dans sa matérialité qu’à ceux de la forme et du contenu. Ces nouvelles technologies sont en phase avec une mobilité accrue amplifiée par la circulation de l’information embrassant la diversité des modes de vie. Elles incitent à la prise de conscience d’une interdépendance planétaire. Dans le même temps les genres classiques de la peinture et de la sculpture, marginalisés dans l’enseignement des écoles d’art que l’on croyait voués au repli dans les musées, non seulement perdurent, mais manifestent un regain de vitalité soutenu par l’intérêt d’un large public.
Quant au contenu, il évacue de plus en plus les problématiques essentiellement artistiques de l’art pour l’art, les approches descriptives ou laudatives. Les démarches sont aujourd’hui de nature critique, voire dé-constructive. Les préoccupations des artistes portent de plus en plus sur des thématiques sociétales (altérité, genre, identité) ou environnementales. Les recherches prospectives ne sont pas pour autant délaissées questionnant en particulier les avancées scientifiques.
Conséquence de ces attentions buissonnantes et de la multiplication de nouveaux outils qui déplacent le savoir-faire et bouleversent la conception, la matérialité et la durée de l’œuvre, la création apparait aujourd’hui plus que jamais émiettée. Difficile de discerner une tendance dominante. La création est au contraire, multiple et contradictoire, utopique ou dystopique, questionnant le passé ou projetée vers l’avenir, louant l’équilibre de la nature ou valorisant les solutions de la science.
L’exposition présentée ici est l’expression de cette diversité à travers un choix subjectif d’artistes dont nous apprécions particulièrement le travail.
Jean-Paul Blanchet
SECRETS DE FABRIQUE- Musée Paul Dini, Villefranche-sur-Saône (France) Exposition du 26 mars 2022 au 18 septembre 2022
« TALENTS CONTEMPORAINS » Lauréate, 11ème édition – Fondation François Schneider, Wattwiller (France)
Can’t run away from yourself, 2020. Acrylique et huile sur toile, 237 × 290 cm.
Can’t run away from yourself est une peinture en expansion, où le monde semble avancer sans cesse vers un mouvement intérieur. Il s’agit d’un passage, un rite. L’eau érode certains espaces de la scène, sculpte les montagnes vaporeuses pour s’ouvrir sur un paysage céleste dans la partie supérieure du tableau. C’est elle qui s’évapore en brouillard, presque domptée par ce singe jouant une musique enivrante, donnant au lointain ce bleu caractéristique. L’eau comme objet de métamorphose d’un monde, en soi, à soi. Un jeu de torsions et de ricochets impose au regard de basculer de l’autre côté ou «en-dedans». La nature qu’on croyait immobile et muette, prolonge sa réalité sous des fonds de lumières, dans la végétation ou des constructions humaines. Des corps vaporeux, lavés, semblent quant à eux se soustraire parfois à la scène ou en métamorphose. L’artiste nous place devant son œuvre comme elle nous placerait face à nous-même, comme son titre le suggère, l’on ne peut fuir de soi-même.
LAURA revue n°31
Aurore mythologique, Jerôme Diacre, 2022 (pdf FR)